Prévoyance mutualiste

Protéger les ouvriers et les paysans des calamités naturelles et sociales est le but poursuivi par les sociétés de secours mutuels. Moyennant une cotisation, les sociétaires bénéficient d’une assurance maladie, de la prise en charge des funérailles et de secours divers. Au fil du temps, la prévoyance mutualiste a aussi mis en place des œuvres sanitaires et sociales. Les pratiques de ces sociétés se fondent sur les principes de la démocratie (un homme, une voix ) et de la solidarité.

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: Détail de la façade de la Société de secours mutuels des Arts et Métiers, à La Rochelle. Les devises, formules du type « aimez-vous les uns les autres » et « assistez-vous les uns les autres » qui résument l’esprit du secours mutuel, sont le plus souvent apposées sur les bannières, sur les documents de statuts ou de règlements des sociétés et, plus rarement, inscrites sur une façade, comme ici. Photographie P. Toucas.

: Carré philanthropique dans le cimetière des Sables, à Niort (Deux-Sèvres). L’Association philanthropique de Niort est la première de ce type à être fondée dans la région, en 1816. Elle met en place, en 1856, une association alimentaire qui fournit des repas chauds et bon marché. Dans le cimetière des Sables, une enseigne signale le carré où étaient inhumés ses adhérents.

: Bannière de la société de secours mutuels de Marans, datée de 1907. La bannière sert pour pour les fêtes et commémorations où est représentée la société, et les cortèges funéraires lors de l’enterrement d’un mutualiste. Cette utilisation est directement empruntée aux confréries religieuses. Archives départementales de la Charente-Maritime, 78 Fi.

: La Société nationale d’encouragement et d’éducation à la mutualité en faveur des écoles laïques de France et des Colonies est créée en 1901 à Angoulême. Le nouveau siège social, inauguré en 1925 et bâti par l’architecte Poncelet, l’entreprise Ch. Moreau et le sculpteur André Juin (1885-1978), est conçu pour être le musée de la Mutualité d’Angoulême.

: Insignes de la Société philanthropique de Niort. L’usage d’un insigne vestimentaire était généralement réglementé dans les statuts des sociétés de secours mutuels, sous peine d’amende : l’insigne devait par exemple être porté de manière apparente pour l’enterrement des sociétaires. Archives départementales des Deux-Sèvres, 30 J 90.

: Cette Société, fondée en 1845, a été dissoute entre 1867 et 1870, puis reconstituée en octobre 1870 sous le nom de L’Union société mutuelle libre. L’immeuble a été vendu en 1999 à la ville de Marans. Photographie P. Toucas.