Le monde industriel et artisanal
Seulement quelques expériences de création d’entreprises coopératives sont tentées dans la région à la fin des années 1860. Mais au tournant des XIXe et XXe siècles, des ouvriers se regroupent sous la forme de coopératives ouvrières, notamment dans les secteurs du bâtiment et du livre. Ils entendent garantir leur emploi et leurs conditions de travail. Cette forme d’organisation de production se développe et prend le nom de SCOP en 1937. Elle concerne depuis de nombreux secteurs d’activité.
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- Tuilerie coopérative de Roumazières-Loubert (Charente), vers 1930. Cette tuilerie a été créée en 1907, sous l’impulsion de l’abbé Joseph Marcelin (1868-1959), avec l’apport financier de ses paroissiens, pour améliorer les conditions de travail des tuiliers qui participaient à la gestion de l’entreprise. Collection particulière.
- Les coopérateurs vanniers de la Fazilière à Vernoux-en-Gâtine (Deux-Sèvres), vers 1920. Une vannerie coopérative est constituée en 1911 entre les fabricants de paniers en bois de châtaignier ; elle a pour but d’assurer dans les meilleures conditions la vente en commun des paniers. Collection particulière.
- Imprimerie rue Thibaudeau à Poitiers. En 1902, Louis Chérion, journaliste engagé au service du mouvement socialiste dans la Vienne, crée une association ouvrière d’imprimerie L’Union.
- Personnel de l’atelier des registres de la Papeterie Laroche-Joubert, à Angoulême, en 1913. Jean Edmond Laroche-Joubert intéresse, dès 1848, les ouvriers de son atelier de façonnage du papier à la production, dans un système de participation-coopération. Les ouvriers ne prenaient pas part à la direction des affaires mais étaient associés aux résultats. Photographie E. Mésière. © Collection du Musée du papier d’Angoulême.